Je remercie vivement le Musée de L’aéronautique locale de Bétheny qui a la gentillesse d’accueillir et présenter ma série de photos » D’#Hélicesetnuages » durant les Journées Européennes du Patrimoine, les samedi 17 et dimanche 18 septembre 2022. Venez visiter le musée qui en vaut la peine. Je serai présent les samedi et dimanche après-midi pour vous recevoir. Merci aussi à toute l’équipe de Mennesson Photo qui m’a aidé à parfaire le choix des photos de la série, et m’a proposé ce tirage Photo sur papier Hahnemühle Photo Rag® Metallic 340 g/m² · 100 % coton · blanc naturel · finition métallique haute brillance le tout contrecollé sur Dibond® .
Je voulais mettre en évidence la bouée verte en passant le reste du paysage noir et blanc.
Pour cela j’ai utilisé Photoshop. J’ai d’abord sélectionné la bouée en utilisant l’outil de « sélection rapide », puis via le clic droit, j’ai choisi « intervertir » afin de sélectionner le reste du paysage.
Ensuite il faut juste ajouter un calque de réglage/Teinte/Saturation, et regler la saturation à -100 et le tour est joué.
Comme je l’avais indiqué dans “Le choix du noir et blanc” certaines photos aéronautiques m’inspirent pour les passer en noir et blanc, tout en leur donnant un aspect intemporel, cela permet de souligner des formes, des ombres et reflets. Cette fois-ci j’ai choisi de vous montrer des avions volant à deux sur le thème “D’hélices et nuages”
Surtout n’hésitez pas à laisser vos commentaires et vos critiques pour donner votre avis.
Comme je l’avais indiqué dans “Le choix du noir et blanc” certaines photos aéronautiques m’inspirent pour les passer en noir et blanc, cela leur donne un aspect intemporel qui me plait bien.
Surtout n’hésitez pas à laisser vos commentaires et vos critiques pour donner votre avis.
Comme je l’avais indiqué dans “Le choix du noir et blanc” certaines photos aéronautiques m’inspirent pour les passer en noir et blanc, cela leur donne un aspect intemporel qui me plait bien. Surtout n’hésitez pas à laisser vos commentaires et vos critiques pour donner votre avis.
Comme je l’avais indiqué dans « Le choix du noir et blanc » certaines photos aéronautiques m’inspirent pour les passer en noir et blanc, cela leur donne un aspect intemporel qui me plait bien. Surtout n’hésitez pas à laisser vos commentaires et vos critiques pour donner votre avis.
Certaines photos aéronautiques m’inspirent pour les passer en noir et blanc, cela leur donne un aspect intemporel qui me plait bien, pourtant ce Pilatus PC12 (LX-JFM) est un avion moderne équipé d’un turbopropulseur entrainant l’axe de l’hélice. On retrouve ce coté intemporel pour la photo du Lockheed 12 A (F-AZLL) qui a été prise au Bourget en 2003 ou pour celle du Beech 18 (F-HLOS). Vous pourrez en voir d’autres dans l’album Noir & Blanc. Surtout n’hésitez pas à laisser vos commentaires et vos critiques pour donner votre avis.
Depuis
que la première “grande semaine de l’aéronautique” a eu lieu en 1909 à
Reims, la France a développé une longue tradition de meetings aériens
attirant chaque années des dizaines de milliers de spectateurs. Les
enfants, tout comme les adultes sont toujours autant admiratifs devant
la maitrise de leur aéronef par les pilotes homme comme femme. En
France métropolitaine, grâce aux 500 terrains d’aviation qui couvrent le
territoire, on se trouve toujours à moins de 15 km de l’un d’eux et
donc d’une fête aérienne allant de la Journée Portes Ouvertes organisée
par les usagers du petit terrain en herbe du coin jusqu’aux meetings
nationaux organisés par l’Armée de l’Air sur les bases aériennes. Ainsi
l’un des plus célèbres meetings aériens français est celui organisé
chaque année à la pentecôte par l’amicale Jean-Baptiste Salis sur
l’aérodrome de La Ferté-Alais au sud d’Orly. et dont ce sera cette année
la 46 eme édition.
Pour
des raisons évidentes de sécurité en rapport avec le déplacement des
avions, l’espace réservé à l’accès public est limité par des barrières
métalliques. De l’autre coté de ces barrières, c’est le monde de
l’aviation, qui s’anime pour vous offrir à chaque fois le plus beau des
spectacles aériens. Ce monde de l’aviation est constitué par, le
directeur des vols, les contrôleurs aériens, les organisateur, les
bénévoles, le commentateur, les pilotes, les mécanos, éventuellement les
sponsors,…. qui ont tous eu un briefing de sécurité la matin même du
meeting et portent un badge prouvant qu’il sont accrédités pour aller
au-delà des barrières.
A
l’occasion des meetings aériens, vous verrez, par des démonstrations en
vol, comment l’Homme à conquis la maitrise de l’air sous des formes
multiples et variées : avion, hydravion, hélicoptère, planeur, Ulm,
drone, parachutisme, Wingsuit, Parafan, Aile Delta, dirigeable, Ballon,
Montgolfière, Aile volante et pardonnez moi si j’en oublie.
Bien
sûr, pourvu que la météo soit de la partie, nous souhaitons tous
conserver de belles images de ce moment de fête que ce soit avec un
smartphone, un bridge, un appareil photo hybride ou un reflex..
Je vais essayer de vous donner quelques conseils pour réussir au mieux vos photos lors de ces meetings aériens.
Il
faut savoir que par beau temps un meeting aérien comme celui organisé
par l’Amicale Jean-Baptiste Salis (AJBS) à La Ferlé-Alais le week-end de
la Pentecôte peut accueillir plus de 20 000 spectateurs par jour. Hors
seule une petite route forestière permet l’accès au plateau de Cerny où
se trouve le terrain d’aviation. Alors si vous arrivez, comme la
majorité des spectateurs, juste pour le début du meeting aérien vous
risquez de subir une heure de bouchon avant de descendre de voiture et
de pouvoir rejoindre à pied l’espace réservé aux spectateurs, et ceci
malgré la très bonne organisation de l’AJBS due à leur longue expérience
. Donc prévoyez de la marge et quand c’est possible achetez vos billets
d’entrée à l’avance.
l’installation :
A
savoir que les présentations en vol commencent souvent dès 13h00, mais
le terrain peut être accessible au public à partir de 10h00. Donc si
vous pouvez arriver dans la matinée, l’accès sera plus fluide, vous
pourrez prendre les avions en photo au parking en toute tranquillité,
rendre visite aux : différents stands, éventuellement faire un baptême
de l’air et enfin et surtout vous trouver une place contre les barrières
à l’endroit voulu. Si vous êtes à deux ou plus, ce sera plus pratique
pour se relayer pour les pauses techniques sans perdre la place car
naturellement les spectateurs remplissent rapidement les vides. Et à
plusieurs c’est agréable de partager ses émotions devant le brio des
pilotes. Si malgré tout, vous ne pouvez pas être contre les barrières,
un escabeau à deux marches permet d’être juste 25 à 30 cm au-dessus des
autres spectateurs sans les gêner.
Sachant qu’un meeting dure entre 4 et 5h00 de présentation en vol sans entracte, soyez prévoyants et prenez avec vous :
Des sièges pliants pour se reposer un peu
De quoi vous alimenter pour éviter les petits creux et surtout des petites bouteilles d’eau pour vous hydrater
Un couvre-chef et de la protection solaire pour vous protéger du soleil.
Vos
lunettes de soleil pour protéger vos yeux, même par temps gris car les
UV passent quand même. Il faut savoir protéger ses yeux quand on regarde
le ciel tout une après-midi.
Des
bouchons d’oreille lors des démonstrations d’avions de chasse tel que
le Rafale ou le Mirage 2000 surtout si vous avez des enfants en bas-age
avec vous.
Un caddy à roulettes bien pratique pour transporter tout le matériel
Comme je vous l’ai indiqué précédemment lors d’une belle journée ensoleillée, le nombre de spectateurs peut atteindre les 20 000. Alors prenez votre temps pour quitter le terrain car le parking mettra souvent plus une heure à se vider.
Vous pourrez alors circuler tranquillement sur le terrain et prendre au
décollage sans être gêné, les avions qui rentrent vers leur terrain
avec en plus une lumière rasante.
Pensez
à prendre suffisamment de cartes mémoires vierges, car une carte peut
toujours se bloquer l’évènement est généralement unique.
Pensez
aussi à charger les batteries (!) , particulièrement si le meeting a
lieu un jour où il fait froid, les batteries tenant alors moins
longtemps la charge.
Remarque,
si on prend beaucoup de photos, l’appareil peut se bloquer au niveau du
logiciel interne, dans ce cas il ne faut pas hésiter à l’arrêter,
enlever la batterie pendant 30 secondes, la remettre et rallumer
l’appareil. Tout devrai être rentré dans l’ordre
Quand
le paramétrage de votre appareil photo le permet réglez le
dépoussiérage automatique du capteur sur “on” au démarrage et à l’arrêt
de l’appareil pour éviter les taches très visibles sur ciel clair.
Et donc arrêtez et redémarrez l’appareil photo de temps en temps pour enlever les poussières du capteur.
Un monopode peut être utile pour les avions au roulage si on veut abaisser la vitesse de prise de vue
Le mode anti-vibration est indispensable pour travailler facilement à main levée. Cela
permet d’échapper à la règle dite du « 1 sur la focale « : 200mm =1/200
au minimum et de descendre en dessous de cette valeur recommandée. Il appartient à chacun de déterminer sa vitesse minimale en fonction de son matériel et de ses aptitude.
Le
choix de la focale à utiliser dépend de la taille des avions et de leur
distance rapport à vous et de leur vitesse d’évolution.
A
noter que les avions ont interdiction formelle de survoler le public
donc s’ils arrivent face à vous, soit ils montent à la verticale soit il
virent serrés au dessus de la piste.
La taille des avions peut aller du cricri (le plus petit bimoteur au monde, masse a vide 80Kg/170 Kg max) à
l’A380 le plus gros des avions de transport (73M de long pour 80m de
large soit à peu près la surface d’un terrain de foot. Sans compter les
vols en Patrouille (Aerostar, Sparflex, Breitling , Patrrouille de
France, …….)
IV les réglages conseillés
Balance des Blancs
Soit
vous prenez vos photos en RAW et vous savez que cela n’a pas
d’importance car on peut le modifier en post traitement. En JPEG seul,
réglez la balance des blancs sur “lumières du jour “ou “ciel couvert” selon la météo plutôt qu’en automatique.
Pour
les prises de vues en vol, il est judicieux de régler l’autofocus en
mode suivi du sujet (3D chez Nikon). C’est parfaitement adaptée à un
sujet très mobile et aux changements rapides de trajectoires (comme le
souligne les fumigènes sur la photo ci-dessus).
Diaphragme
Nous
allons voir que pour les prises de vue des avions en vol il faudra
plutôt donner la priorité à la vitesse, mais l’ouverture idéale est de 8
ou 11 (en fonction des qualités optique de votre objectif)
Puisque
vous visez souvent l’avion en contre jour sur un ciel blanc, très
lumineux, il peut être judicieux, de surexposer (+ 1IL).
Sensibilité
Par très beau temps 100 ISO est amplement suffisant, il peut être
intéressant de pouvoir monter à 200 ou 400 ISO selon la météo selon les
boîtiers en numérique pour gagner en vitesse d’obturation.
L’exposition
à la lumière peut varier en fonction de l’axe de présentation de
l’avion, suivant que sa trajectoire est parallèle ou perpendiculaire à
la piste.
Elle
peut évoluer dans le temps à cause de la Météo variant du ciel laiteux,
au ciel bleu avec cumulus blancs ou encore ciel orageux.
Dans nos régions les pistes sont souvent orientées Est/Ouest, donc attention au soleil en fin d’après midi
Dans
pratiquement toutes les situations photographiques, la mesure multi
zone se montre très efficace (roulage, atterrissage, décollage avec fond
de forêt)
N’hésitez
toutefois pas à passer en mesure spot ou encore mieux en mesure spot
moyenné pour les avions en vol, : Avion de couleur foncée sur ciel clair
ou pour un avion en métal poli qui réfléchit la lumière.
Lors
d’un meeting aérien, vous verrez les avions dans les différentes phases
de vol, au roulage, au décollage, en vol ou à l’atterrissage. Et en ce
qui concerne les avion à hélice, la vitesse de rotation celle ci est
directement liée au régime moteur donc à la puissance demandée en
fonction de la phase de vol, plus lente au roulage,en descente, à
l’atterrissage, et plein régime au décollage ou en montée.
Ainsi, pour les avions anciens datant de la première guerre mondiale, (Spad, Fokker et autres Caudron) surtout au roulage, la vitesse idéale de prise de vue est au 1/125s. Cependant,
un avion pris en vol au 1/125 s risque d’être flou, dans ce cas
n’hésitez pas à monter au 1/320s pour les plus vieux avions
Concernant les
avions de la seconde guerre mondiale, appelés « Warbirds »
(Messerschmitt 109, Spitfire, P-51 Mustang, F4U Corsair……), vous pouvez
aller jusqu’au 1/250s au sol ou au roulage et monter jusqu’au 1/400s
quand ils volent à pleines puissance
Le nombre de pales d’hélices est aussi important, sur les premiers avions il n’y a souvent que deux pales. Avec l’augmentation de puissance des moteurs on passe souvent à 3, 4 voire 5 pales, hors à régime moteur et vitesse de prise de vue identique, plus il y a de pales, plus l’hélice semble floue , en effet si une pale est floue sur 90°, 4 pales sont floues sur 360°
Pour les jets militaires, il est important au contraire de monter en vitesse entre 1/1000 et 1/2000 s pour être sur de l’immobiliser sur la photo
Concernant les hélicoptères c’est plus difficile, car
à la différence d’une hélice d’avion dont le régime peut varier selon
la phase de vol, le rotor de l’hélicoptère tourne toujours à la même
vitesse. En vol il ne faut pas
descendre en dessous du 1/125s si on ne veut pas risquer le flou de
bouger, Par contre au sol (a condition d’avoir un monopode) vous pouvez
descendre au 1/60
Les
planeurs ne posent aucun problème de vitesse puisqu’ils n’ont pas
d’hélice. Par contre ils peuvent voler assez vite donc privilégier
plutôt des grandes vitesses
Douglas AD-4N Skyraider F-AZHK
Douglas AD-4N Skyraider F-AZHK
Voici un autre exemple où on peut voir l’intérêt de jouer sur la vitesse de prise de vue :
Sur
cet avion au roulage, vous souhaitez montrer que l’hélice tourne, mais
en même temps vous souhaitez voir très clairement l’écusson, deux choix possibles :
Choisir la vitesse 1/400 pour être sûr que l’avion soit net malgré le roulage et avoir une hélice légèrement floue.Mais
dans ce cas il faudra prendre plusieurs photos pour être sûr que la
pale d’hélice ne soit pas juste devant l’écusson au moment de la photo.L’autre solution, est de régler la vitesse à 1/125s. L’hélice est assez floue pour ne pas gêner la netteté de l’écusson, mais attention au flou de bouger.
Théoriquement le principe du filé est simple : vous réglez l’appareil photo à une vitesse inférieure ou égale à 1/125, vous suivez à la visée, l’avion et vous prenez votre photo quand vous le souhaitez. Résultat théorique, l’avion est net, l’hélice floue et le fond d’image flou. La technique du filé nécessite toutefois une bonne dose d’entraînement. L’expérience
aidant, vous serez en mesure de réussir les filés à des vitesses de
plus en plus basses, et donc des effets de plus en plus bluffants
Lors de la démonstration de la Patrouille de France souvent appelé la PAF, on peut assister au croisement « face à face » des deux solos. Dans ce cas, Il est intéressant de se mettre en rafale rapide pour avoir plus de chance d’obtenir la « Photo », c’est-à-dire la superposition des deux avions. Dans les faits, chaque Alphajet arrive d’une des deux extrémités de la piste aligné chacun sur sur un coté de celle-ci. Avec son appareil photo, il faut suivre l’avion qui est de notre côté par rapport à la piste, souvent – celui de gauche – et déclencher quand le second apparaît dans le viseur. l’Alphajet qui est le plus près de nous sera net et le second flou .
Pensez
à prendre des photos d’ambiance et éventuellement une petit mise en
scène du programme si vous souhaitez faire un diaporama ou un livre
souvenir (diapo à Lens). Au-delà des avions en plein vol, traquez
systématiquement les « à côtés »… Montrez ce que personne ne pense à
regarder. Ne négligez pas la foule, les images d’ambiance, les portraits
des pilotes, les mille détails intéressants des avions exposés au sol…
Considérez que les évolutions aériennes ne représentent qu’une partie du
sujet, surtout quand le temps est gris ! Vous pouvez faireune petit mise en scène du programme si vous souhaitez faire un diaporama ou un livre souvenir.